A deux mois du Tour de l'Ain : les dernières informations à retenir

Les suiveurs du cyclisme dans le département de l'Ain auront fort à faire cet été. Sur les routes aindinoises, passeront le Critérium du Dauphiné (12-13 juin), l'Ain Bugey Valromey Tour (10-13 juillet), le Tour de France (26 juillet), le Tour de France Femmes avec Zwift (1er août), le Tour de l'Avenir Hommes et Femmes (24 ; 26-27 août) ainsi que l'annuel Tour de l'Ain. Du 6 au 8 août, seize formations se disputeront le maillot jaune de leader, sur un parcours particulièrement escarpé. La course aura également comme depuis 2005, sa version réservée aux U17 venus du monde entier. A noter que pour ne pas faire concurrence à la diffusion du Tour de Pologne qui a lieu en même temps, les arrivées auront lieu aux alentours de 18 heures.

Un parcours exigeant 

Si la première étape est habituellement réservée aux sprinteurs, les grosses cuisses seront sûrement absentes en 2025. En effet, bien que l'arrivée soit à Lagnieu, dans la Plaine de l'Ain, l'étape est réservée pour les grimpeurs. Le peloton empruntera le Col de Portes (14,6 km à 5,4 %), dont le sommet se situe à seulement 25 kilomètres du but.

La deuxième journée ne dérogera cependant pas à la règle, puisqu'elle arrivera comme à son habitude à la station de Lélex Monts-Jura. Les coureurs s'élanceront de la commune de Saint-Vulbas qui avait accueilli le Tour de France en 2024, avant d'enchaîner les difficultés. La côte d'Ambronay (4,8 km à 5,3 %), le Col de Montgriffon (8,3 km à 4,9 %), la Côte de Giron (8 km à 5,9 %), le Col de Menthières (9,1 km à 7 %) et enfin la longue montée vers Lélex. Cette étape permettra ainsi aux coureurs du classement général de se faire la guerre sur ce terrain propice aux attaques.

C'est néanmoins lors de la troisième et ultime étape que les plus gros écarts risquent de se faire. Après un départ en haut du plateau d'Hauteville dans le Bugey, le peloton se frottera au terrible enchaînement bien connu des cyclistes locaux : le Col de la Biche (6,1 km à 9,1 %) suivi du Grand Colombier par Anglefort (15,3 km à 7,9 %) avant d'arriver à Belley. Le géant du Jura qui a accueilli une arrivée du Tour de France en 2023 voit le retour du Tour de l'Ain, une première depuis 2020. 

Primoz Roglic s'était imposé devant Egan Bernal lors du dernier passage du Tour de l'Ain au sommet du Grand Colombier - Crédit Photo : Laurent Thevenot

Deux équipes de plus que l'année passée 

L'édition de 2024 avait souffert de sa place dans le calendrier, à la suite des Jeux Olympiques qui avait déplacé l'épreuve mi-juillet, pour faute de sécurité, mobilisée en masse à Paris en août. A cause de cela, seulement quatorze équipes avaient répondu présent, les autres n'ayant pas les coureurs nécessaires, notamment à cause du Tour de France qui se déroulait en même temps. De retour à sa date habituelle, le Tour de l'Ain verra seize équipes présentes au départ de sa 36e édition. Cinq WorldTeams : Arkéa-B&B Hôtels, Cofidis, Decathlon AG2R La Mondiale, Groupama-FDJ et la Visma-Lease a Bike. Sept formations Continentales seront également de la partie : CIC U Nantes, Nice Métropole Côte d'Azur, St-Michel-Preference Home-Auber 93, Van Rysel-Roubaix, Bike Aid, Tudor Pro Cycling U23 et XDS Astana DT. Enfin, la sélection nationale allemande sera aussi présente. Pas de structure française classée en Continentale Fédérale pour le moment donc... Bourg-en-Bresse Ain Cyclisme devra ainsi attendre pour pourquoi pas, participer à l'épreuve dans le futur. 

Paul Seixas connaît bien le département de l'Ain, puisqu'il a remporté deux étapes de l'Ain Bugey Valromey Tour lors de ses années en Juniors - Crédit photo : Zoé Soullard / DirectVélo

Les coureurs présents n'ont cependant pas été annoncés, même si le prodige français Paul Seixas qui aura à peine 19 ans lors de l'épreuve a annoncé que la course faisait partie de son programme, afin de préparer au mieux le Tour de l'Avenir. Le tricolore pourrait ainsi décrocher son premier succès professionnel sur le Tour de l'Ain sous les couleurs de la Décathlon-AG2R La Mondiale, à l'image de Romain Bardet en 2013 qui avait réalisé cette performance.